Pratique de la religion

Bonne lecture

Pratiques religieuses

Mercredi 17 septembre 2008

En Islam, la prière possède des caractéristiques et des spécificités bien déterminées. Il ne s’agit pas de simples invocations et de supplications, comme c’est le cas dans la prière chrétienne. Dans la prière musulmane, il y a des gestes, des positions debout, des positions assises, des inclinations et des prosternations. Il ne convient pas qu’une femme accomplisse ces mouvements devant des hommes, au cours d’un acte de culte où sont exigés le recueillement du cœur, la sérénité de l’âme et la concentration de l’esprit dans l’imploration du Seigneur.



La Sagesse divine a voulu que le corps de la femme soit façonné différemment du corps de l’homme. Elle y a placé des caractéristiques susceptibles d’exciter la libido de l’homme, et ce, afin de permettre le mariage qui sert de cadre pour la perpétuation de l’espèce humaine et la réalisation de la Volonté divine de civilisation de la Terre.


Afin d’écarter toute tentation, et de barrer la voie aux prétextes de la séduction, la Législation islamique a réservé aux hommes l’appel à la prière et la direction de la prière. De même, elle a décrété que les rangées des femmes doivent se situer derrière les rangées des hommes, en précisant que les meilleures parmi les rangées des hommes sont les premières et que les meilleures parmi les rangées des femmes sont les dernières. Le Prophète dit en effet : « Les meilleures parmi les rangées des femmes sont les dernières et les pires sont les premières ; les meilleures parmi les rangées des hommes sont les premières et les pires sont les dernières », et ce, afin d’écarter toute tentation potentielle.


L’homme peut ainsi concentrer tout son esprit et toute son attention sur le renforcement de son lien avec son Seigneur, sans que son imagination ne se mette à vagabonder hors du cercle de la foi, dans le cas où se mettrait en branle son incontournable instinct humain.


Ces jugements légaux sont fondés sur des hadiths authentiques et établis, reconnus par le consensus des Musulmans, toutes écoles juridiques confondues, et confirmés par leur mise en pratique durant les siècles passés. Il ne s’agit donc pas de simples coutumes et traditions comme cela a été affirmé. L’Islam est une religion réaliste, qui ne vogue pas dans des sphères d’utopie, loin de la réalité vécue et expérimentée par les gens.




La femme est tenue de couvrir entièrement son corps, exception faite de son visage et de ses mains. C’est ce que le Coran prescrit: «Dis aux croyantes... de ne pas faire montre de leurs atours sauf ce qui en émerge» (Coran, 24/31).

 Aïsha confirma en citant cette parole du Prophète (sws) : “Dieu n’agrée la prière de la femme adulte que la tête couverte”.
Pour plus de compléments, Umm Salma a posé la question à l’Envoyé de Dieu pour savoir si la femme pouvait faire sa prière dans une tunique et la tête recouverte mais sans porter un manteau. La réponse a été affirmative seulement à cette condition: “Si la tunique est licite et couvre le dos de ses pieds”.  Il est à noter que le vêtement porté par la femme ne doit être ni étroit au point de mouler les formes de son corps, ni transparent si bien qu’il en laisse apparaître la couleur de la peau.

Lundi 14 juillet 2008
Est-il permis à la femme de faire lemass'h par dessus son voile en faisant le woudhoû ?

Les avis divergent concernant lemass'h (passage de la main mouillée)de la femme au dessus de son voiledurant les ablutions:

- La majorité des oulémas (les châféïtes, hanafites et mâlékites)considère que cela n'est pas permis et qu'il est nécessaire de faire le mass'hdirectement sur la tête, sauf si le voile porté par la femme est tellement fin que, en passant les mains mouillées au dessus, l'eau arrive à le traverser et à humidifier les cheveux. Leur principal argument à ce sujet est l'énoncé coranique qui impose le mass'h sur la tête (wamsa'hoû bi rou'oûsikoum) : ce passage semble en effet indiquer que, en règle générale, le passage de la main mouillée sur autre chose que la tête durant les ablutions ne suffit pas. Cette approche est confirmée par la pratique de Oumm Alqama (rahimahallâh), l'affranchie de Aîcha (radhia Allâhou anha), qui, lorsqu'elle faisait son woudhoû, faisait entrer ses doigts sous son voile et procédait au mass'h sur l'avant de sa tête.

- Selon l'avis qui fait autorité chez les hambalites, le mass'h par-dessus le khimâr est autorisée pour la femme durant le woudhoû, étant donné que cette façon de procéder est rapportée de Oummou Salamah (radhiya Allâhou 'anhâ).


(Réf : "Al Awsat" de Ibnoul Moundhir – Volume 1 / Page 471 et "Al Mawsoûat oul Fiqhiyaah")

Samedi 15 mars 2008


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La prière du vendredi n’est pas obligatoire pour la femme. Toutefois, si elle y assiste et si elle l’accomplit, cette prière remplace la prière de midi. Mais si elle reste à la maison, elle doit alors accomplir les quatre cycles de la prière de midi. 

Ceux, parmi les savants, qui ont affirmé le caractère détestable voire interdit, pour la femme d’une grande beauté, de faire la prière du vendredi, ou ceux qui ont soutenu que, dans l’absolu, sa prière est meilleure à la maison, ont avancé cette opinion à une époque où les rangs des femmes dans la prière n’étaient pas séparés de ceux des hommes. Aujourd’hui qu’il est prévu dans certaines mosquées des salles séparées pour les femmes, afin qu’elles apprennent les affaires de leur religion, il n’y a pas de mal à ce qu’elles assistent à la prière du vendredi en observant la décence. Dans un hadith, le Prophète - paix et bénédictions d’Allâh sur Lui - dit :
 
« N’empêchez pas les servantes d’Allâh de se rendre dans les mosquées d’Allâh ».

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